Sous la voûte
Palpite une pépite
Un grain de rien
Tenant du tout,
Une particule aléatoire
Attentatrice à la raison,
Une poussière astrale
En poussée séminale.
Mais d’où sort ce coup du sort
Ce relan d’avant, ce paramètre insaisissable ?
Je cherche une réponse
A bonne distance
De l’épicentre,
A bout-portant…
Je scrute d’en dedans,
Descends au plus profond
Histoire de voir
Si l’histoire aurait laissé
Un point de départ,
Big bang fœtal.
Je trifouille neurones et artères
Chahute ADN et cellules,
Mais le puits est sans fond
La solution sans nom.
A défaut d’ancrage
Cherchons l’horizon
Mon regard s’incline
S’abaisse d’une largesse
S’affaisse sur une inflexion
Celle de ta chair en tension
La duplication.
Ça cogne en tout sens
Sans dessus-dessous,
Ça vibre, ça trépigne, ça engendre,
Une vie en partance,
Le chemin en dessin
Gomme l’origine référence,
L’avant est après
Dans le chaînon manquant.
Sous tes airs absents,
La vie s’amplifie,
Elle s’enorgueillit,
De nos enchantements
- de toute façon, elle se serait fleurit de ses fondements -
Propres, indéniables, impénétrables.
Ton ventre rond est ma voûte, ma nef, ma croisée d’ogives,
Mon ogive, Fatale destination.
Sous Ta voûte
Chantent des volutes bleues
Aux reflets orangés.
Ta voûte est mon entrée,
Mon œil émerveillé,
L’interstice désencharné,
Ta voûte est un espoir,
Chaque fois renouvelé,
Implacable, impeccable,
Ta voûte est ma brèche temporelle,
Ma baie vitrée sur un océan sans fond,
Ta voûte a-ce-je-ne-sais-quoi
Qui nous mène je-ne-sais-où.
Mais qui d’un coup,
Nous tient
Debout.