Sous la voûte

Publié le par laurent fournier

Palpite une pépite

   Un grain de rien

      Tenant du tout,

 Une particule aléatoire

   Attentatrice à la raison,

Une poussière astrale

   En poussée séminale.

 

Mais d’où sort ce coup du sort

Ce relan d’avant, ce paramètre insaisissable ?

 

Je cherche une réponse

A bonne distance

   De l’épicentre,

       A bout-portant…

 

Je scrute d’en dedans,

Descends au plus profond

   Histoire de voir

      Si l’histoire aurait laissé

         Un point de départ,

 

             Big bang fœtal.

 

Je trifouille neurones et artères

Chahute ADN et cellules,

Mais le puits est sans fond

La solution sans nom.

 

A défaut d’ancrage

Cherchons l’horizon

 

Mon regard s’incline

   S’abaisse d’une largesse

     S’affaisse sur une inflexion

Celle de ta chair en tension

    La duplication.

 

Ça cogne en tout sens

   Sans dessus-dessous,

Ça vibre, ça trépigne, ça engendre,

   Une vie en partance,

Le chemin en dessin

Gomme l’origine référence,

L’avant est après

Dans le chaînon manquant.

 

 

Sous tes airs absents,

La vie s’amplifie,

Elle s’enorgueillit,

De nos enchantements

- de toute façon, elle se serait fleurit de ses fondements -

Propres, indéniables, impénétrables.

 

Ton ventre rond est ma voûte, ma nef, ma croisée d’ogives,

   Mon ogive, Fatale destination.

Sous Ta voûte

Chantent des volutes bleues

Aux reflets orangés.

 

Ta voûte est mon entrée,

    Mon œil émerveillé,

L’interstice désencharné,

Ta voûte est un espoir,

    Chaque fois renouvelé,

Implacable, impeccable,

Ta voûte est ma brèche temporelle,

    Ma baie vitrée sur un océan sans fond,

Ta voûte a-ce-je-ne-sais-quoi

Qui nous mène je-ne-sais-où.

 

Mais qui d’un coup,

    Nous tient

         Debout.

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