D'un sommeil

Publié le par laurent fournier

L’herbe rêche porte ton corps fécond

D’un sommeil lourd que notre enfant emporte

Au plus profond d’une âme dans une âme

Aux plus absconses régions endormies

 

De son ombre, le chêne couvre ton front

Garde tes fraîches pensées, de la sorte

Que notre enfant à venir – notre flamme

Ne soit jamais une source tarie


Tout ton être repeint l’Un par le Deux,

Et d’un coup de pinceau, je signe trois

Le trait délayé scellant notre Union

 

Ô miracle céleste, sort prodigieux,

J’entends l’écho d’un cœur dans une voix,

Qu’un ventre encore plat fait chanson.

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