Le temps file
Le temps file
Et on s’tricote avec
Maille à maille
On tisse soi
Entortillé de gênes
Parfait d’effractions
Enrubanné aux points de départ
Mortelle jeunesse
On s’égrène petit à petit
Goutte à goutte
On s’épanche sur le tapis Persé
De nos aspirations
Où est donc la sortie à cette entrée ?
On se méandre dans les replis d’un après insondable
Qu’on enlace de nos déboires
Qu’on encense de nos fulgurances
Errances factuelles
Fractales sensoriels
On s’encanaille, On s’fripouille, On s’fracasse,
On s’étiraille, on s’anoblit et on s’endort même parfois
Sur les récifs opales de nos souvenirs
opaque sente
fatal chant des sirènes
Déroulons le fil
Histoire d’un soir
Injectons une dose de couleur
Séduisons un brin d’hérésie
Déclinons la seconde dans la saignée magnanime de nos chaleurs latentes
Je vous propose du vrai, du frais, du bon
Un moment ensemble
Un remake de nos vies
Sans rien dire
Tout en papille, en sonore et frappant
Sur une terrasse
A La Matanza
L’océan pour témoin
Un dragonnier pour gardien
Nous nous achèverons tel le Phoenix à l’Azúcar
Dancing-Salsa canarien où le plancher appelle l’irraisonnable
Tout ça dans le contenable
Une seule date à retenir
Un unique jour à flamber
Le 9 juin 2012
La terre sera cendre nous serons braise
Et comme disait l’Autre :
« Après tout, il faut bien une jeunesse. L’âge où l’on décide d’en avoir une importe peu … »