Le temps file

Publié le par laurent fournier

Le temps file

Et on s’tricote avec

Maille à maille

On tisse soi

Entortillé de gênes

Parfait d’effractions

Enrubanné aux points de départ

Mortelle jeunesse

On s’égrène petit à petit

Goutte à goutte

On s’épanche sur le tapis Persé

De nos aspirations

Où est donc la sortie à cette entrée ?

On se méandre dans les replis d’un après insondable

Qu’on enlace de nos déboires

Qu’on encense de nos fulgurances

Errances factuelles

Fractales sensoriels

On s’encanaille, On s’fripouille, On s’fracasse,

On s’étiraille, on s’anoblit et on s’endort même parfois

Sur les récifs opales de nos souvenirs

opaque sente

fatal chant des sirènes

 

Déroulons le fil

Histoire d’un soir

Injectons une dose de couleur

Séduisons un brin d’hérésie

Déclinons la seconde dans la saignée magnanime de nos chaleurs latentes

Je vous propose du vrai, du frais, du bon

Un moment ensemble

Un remake de nos vies

Sans rien dire

Tout en papille, en sonore et frappant

Sur une terrasse

A La Matanza

L’océan pour témoin

Un dragonnier pour gardien

Nous nous achèverons tel le Phoenix à l’Azúcar

Dancing-Salsa canarien où le plancher appelle l’irraisonnable

Tout ça dans le contenable

 

Une seule date à retenir

Un unique jour à flamber

Le 9 juin 2012

La terre sera cendre nous serons braise

Et comme disait l’Autre :

« Après tout, il faut bien une jeunesse. L’âge où l’on décide d’en avoir une importe peu … »

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article